Acheter et investir dans les terres agricoles : les bonnes pratiques

Acheter et investir dans les terres agricoles : les bonnes pratiques

Le marché financier et immobilier en france est en pleine mutation. On n’investit plus que sur des résidences vides ou meublées. On peut également réaliser un investissement sur une propriete agricole. Certes, un tel placement contribue à la valorisation environnementale étant donné que l’actif concerne, ici, la terre agricole. Comment acheter et investir dans les terres agricoles ?

Terres agricoles, un actif qui rapporte

Beaucoup de gens ignorent la valeur des terres agricoles. Les générations actuelles n’ont pas non plus idée de la manière dont on cultive des légumes et des fruits, ceux que nous consommons habituellement à la maison. Et pourtant, les agriculteurs sont considérés comme nos héros, qui, chaque jour, travaillent sur des terres agricoles. Celles-ci nous permettent de bénéficier de tous les apports nutritifs associés à d’autres éléments qui garantissent la bonne récolte comme le soleil et l’eau. Ce type d’investissement s’inscrit beaucoup plus sur une démarche beaucoup plus responsable et soucieuse de l’avenir de la planète et de ceux qui y vivent. Ainsi, acquérir un terrain contribue à la préservation d’une des ressources naturelles les plus précieuses. Le foncier agricole est une activité qui permet de protéger les jeunes agriculteurs. L’objectif étant de générer un rendement modéré, mais qui présente moins de risque. Cet actif est considéré comme une valeur refuge puisqu’un terrain est ce qui nous nourrit. Et tant qu’on a besoin de lui, il aura toujours de la valeur. Il s’agit alors d’une bonne stratégie de diversification de son patrimoine.

Un actif plus ou moins difficile d’accès

La terre agricole est considérée comme un placement un peu difficile d’accès, surtout, pour un particulier. Même si l’agriculture est un secteur qui rapporte toujours, on doit se préparer à certaines contraintes liées à ce projet. Ce placement est un marché soumis à des encadrements stricts, sans oublier le risque de préemption imposé par safer. D’ailleurs, d’après safer, ce placement doit être étudié d’une manière approfondie avant de prendre des décisions. On doit connaître le droit rural qui semble être très complexe. Il est aussi important d’étudier les prix en euros qui varient d’une région à une autre. Ainsi, acheter une terre agricole, c’est mettre son argent dans un actif tangible. Cela rassure souvent les investisseurs. D’ailleurs, en cas de crise, il serait impossible de perdre une grande partie de sa valeur. Malheureusement, ce type d’actifs ne convient pas encore aux particuliers.

Ce qu’il faut savoir pour investir dans un terrain ou une ferme

Pour savoir comment réussir ce projet, notons qu’il est possible d’acquérir des parts dans un gfa ou une SCI. Certains organismes proposent des projets aux investisseurs entrants qui réalisent un achat des parts d’investisseurs sortants. Cela rend les opérations achats/reventes peu liquides. Par ailleurs, le ticket d’entrée varie d’un cas à l’autre. Cela va dépendre de son choix entre l’achat d’un corps de ferme ou la souscription à des parts d’un gfa. Tout dépend donc de son capital de départ ou de sa capacité d’emprunt. Mais il existe aussi des foncières dites solidaires dont le prix est résolument faible. Ensuite, on doit se décider entre occuper la propriete ou trouver un agriculteur pour exploiter le terrain. Pour le mettre en bail, il est alors indispensable de connaître toutes les modalités encadrées par la loi avant la rédaction du bail. En tout cas, il faut compter des millions d’euros pour pouvoir financer l’achat d’une terre agricole contrairement à l’immobilier. Enfin, il faut aussi connaître la fiscalité générée par rapport à la détention d’un foncier en france.  Il s’agit de la taxe foncière et de la taxe de la chambre d’agriculture.